Portrait de François-Marie LUZEL - Photographie
Numéro d'inventaire
2002.32.1.
Désignation du bien
Portrait de François-Marie LUZEL
Désignation du bien
Photographie
Auteur
LUZEL François-Marie
- NomLUZEL
- PrénomFrançois-Marie
- Biographie(Plouaret, 6 juin 1821 - Quimper, 26 février 1895)
François-Marie Luzel naît au manoir de Kéramborgne au Vieux-Marché, le 6 juin 1821, d'une famille de paysans aisés. Après des études primaires à l'école religieuse de la paroisse, il entre, en 1835, au Collège royal de Rennes.. Après son baccalauréat-ès-lettres, obtenu en 1841, Luzel se rend à Paris. La précarité de sa situation matérielle l'incite à solliciter le ministre de l'Instruction Publique de l'époque, Salvandy : il souhaite faire des études de droit, s'occuper de la littérature bretonne, continuer à recueillir chants populaires et pièces de théâtre et poursuivre les travaux de son oncle. Le ministre lui octroie des frais de mission en 1845 mais la commision du Comité Historique des Monuments, accordant peu de considération à la recherche entreprise, les lui supprime.
Luzel se tourne alors vers l'enseignement et exerce d'abord dans les Côtes-d'Armor. Mais son comportement, ses idées politiques et sa pédagogie qui intègre des éléments de culture populaire, ne sont pas du goût de l'administration. Nommé au collège de Pontoise, c'est en vain qu'il demande d'être muté à Paris, en conséquence de quoi, il obtiendra du Ministre le premier d'une longue série de congés pour maladie, ou de mises en disponibilité.
Consacrant une bonne part de son temps à son oeuvre poétique, il participe également à l'enquête Fortoul par une centaine de chansons, traductions de pièces de sa propre collecte et feuilles volantes. En 1857, il conçoit le projet d'un roman, "Arzur Menguy", qui n'a pas "d'autres prétentions que de peindre fidèlement quelques moeurs et vieilles coutumes bretonnes". C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Gérard de Nerval et d'Ernest Renan, avec lequel il échangera une correspondance suivie.
Il revient pour peu de temps à l'enseignement, au lycée de Nantes, avant d'entrer en octobre 1858, comme employé à la Préfecture d'Ille-et-Vilaine. A Rennes, où il se lie avec Adolphe Orain, il occupe la chambre qui fut autrefois celle d'Emile Souvestre. Régent au lycée de Quimper en 1860, il refuse une mutation d'office à Landerneau et quitte définitivement l'enseignement en 1863.
Il publie alors, avec l'aide de l'abbé Henry, le "Mystère de Sainte Tryphine et du Roi Arthur", sujet d'un premier différend avec La Villemarqué. Grâce à l'intervention de Renan, une mission lui est confiée en 1864 pour rechercher des mystères bretons dans le département des Côtes-du-Nord, puis dans ceux du Finistère et du Morbihan. Poursuivant une oeuvre poétique à laquelle il attachera jusqu'à sa mort la plus haute importance, il commence également à publier ses "Gwerziou Breiz-Izel", par fascicules en 1867, puis en un premier volume en 1868. L'ouvrage est assez mal accueilli. Ses contes populaires, dont la publication est interrompue par la guerre de 1870, ne sont guère mieux reçus.
Agacé par la querelle du "Barzaz-Breiz", qui atteint son sommet au congrès scientifique de Saint-Brieuc en 1872, déçu par l'attitude des milieux intellectuels vis-àvis de ce qu'il estime être la véritable culture populaire, Luzel se tourne alors vers le journalisme. Dans "L'Echo de Morlaix", dont il devient le rédacteur en chef en 1874, il veut s'adresser directement au peuple, l'initier aux principes républicains, lui faire prendre conscience de sa propre culture.Un intéressant récit de voyage à l'île d'Oussant, des veillées - qu'il réunira en 1879 sous le titre de "Veillées Bretonnes" -, alimenteront les colonnes du journal. Mais, miné par des polémiques stériles, d'incessantes attaques qui l'amèneront même à se battre en duel contre le rédacteur d' "Ar Wirionez" ("La Vérité"), un journal concurrent, Luzel demande, dès 1878, un poste de juge de paix.
Il quitte rapidement Daoulas, où il vient d'être nommé, pour Quimper, où, d'abord archiviste provisoire, il deviendra en 1883, conservateur du Musée Archéologique de la ville. Surviennent enfin les honneurs et la notoriété. Luzel peut alors se consacrer à la publication de ses collectes : "Légendes chrétiennes de la Basse-Bretagne" (1881), "Contes populaires de la Basse-Bretagne (1887), "Soniou Breiz-Izel" (1890) avec la collaboration d'un jeune professeur du lycée de Quimper, Anatole Le Braz.
Il décédera à Quimper, le 26 février 1895, la même année que La Villemarqué, avec lequel il s'était enfin réconcilié. A sa mort, Luzel préparait un nouveau recueil qu'Anatole Le Braz publiera partiellement en 1896 dans "Contes et légendes des Bretons Armoricains".
(D'après "Luzel et les collectes de contes en Basse-Bretagne", in "Histoire littéraire et culturelle de la Bretagne", ...)
Epoque, datation
1862 : ca
Epoque, datation
1862 : ca
Domaine
Photographie
Matière
Papier
Technique
Photographie
Libellé
Photographie
8,5
Largeur en cm : 5,5
Description
Photographie figurant François-Marie Luzel en buste, dans l'embrasure d'une fenêtre, le bras droit posé sur le rebord, la tête appuyée sur sa main gauche. Il est vêtu d'un costume (veste, noeud papillon).
Situation de l'objet
Non exposé
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