Buffet

Numéro d'inventaire

1988.5.1.

Désignation du bien

Buffet

Auteur

FOUILLEN Paul

  • NomFOUILLEN
  • PrénomPaul
  • BiographieLorient, 1899 - Quimper, 1958
    Après un passage aux Beaux-Arts de Rennes, Paul Fouillen entra en 1920 à la faïencerie de la Grande Maison HB, à Quimper, où il y dirigea bientôt un atelier. Il y pratiqua un décor figuratif de personnages bretons aux traits anguleux, qui caractérisa longtemps sa manière. En 1929, avec son beau-frère Hervé Patérour, tourneur sur bois, il installa au Styvel, dans le quartier de Locmaria un atelier de menuiserie en meubles et pyrogravure qui employa jusqu'à vingt-cinq personnes. Cet atelier fonctionna environ huit années (jusqu'en 1937). Par ses meubles démontables, Fouillen contribua à l'élaboration d'un mobilier breton moderne, rejoignant les efforts d'un Lemordant, d'un Jacques Philippe ou de Creston et Malivel. Cependant, dans le décor de ses meubles, comme dans celui des objets qui sortirent de son atelier Fouillen resta fidèle aux scènes du genre introduite dans le décor du meuble " à personnages " à la fin du XIXe siècle.
    Parmi les meubles produits, il faut citer ceux d'une salle à manger composée d'éléments assemblés par taquets (exposée au Musée départemental breton). L'atelier produisait surtout de petits objets décoratifs de bois ornés d'un décor pyrogravé et peint : boîtes, coffrets, médaillons au breton et à la bretonne, nécessaires de bureau, pendulettes, classeurs, etc.). Fouillen - dont le style peut certes nous paraître bien convenu - fut pourtant ici, semble-t-il, le créateur d'un genre. Cette production, elle-même parente des petits meubles de Plozévet, inspira d'autres fabricants : un procès opposa Fouillen à un imitateur peu scrupuleux.
    La Maison Fouillen travailla également le cuir (portefeuilles, porte-peignes) et le verre. L'atelier de bois, cuir et verre cessa de fonctionner et fut démoli au départ d'Hervé Patérour. Commença alors une période transitoire (v. 1935-1945) durant laquelle Fouillen peignit des biscuits fournis puis cuits par la Faïencerie Henriot. En 1945, Fouillen installa dans son atelier un four à céramique. Autonome, il put donner libre cours à son imagination ainsi qu'à son goût de l'expérimentation. Aussi, une grande originalité de décor d'abord, puis - surtout après 1950, de forme - marqua-t-elle son abondante production d'après-guerre.
    D'après Ph. Le Stum, " Paul Fouillen ", catal. Quimper, Trois siècles de faïences, 1990, p. 199 sq.

Epoque, datation

1930 : ca

Auteur

FOUILLEN Paul

  • NomFOUILLEN
  • PrénomPaul
  • BiographieLorient, 1899 - Quimper, 1958
    Après un passage aux Beaux-Arts de Rennes, Paul Fouillen entra en 1920 à la faïencerie de la Grande Maison HB, à Quimper, où il y dirigea bientôt un atelier. Il y pratiqua un décor figuratif de personnages bretons aux traits anguleux, qui caractérisa longtemps sa manière. En 1929, avec son beau-frère Hervé Patérour, tourneur sur bois, il installa au Styvel, dans le quartier de Locmaria un atelier de menuiserie en meubles et pyrogravure qui employa jusqu'à vingt-cinq personnes. Cet atelier fonctionna environ huit années (jusqu'en 1937). Par ses meubles démontables, Fouillen contribua à l'élaboration d'un mobilier breton moderne, rejoignant les efforts d'un Lemordant, d'un Jacques Philippe ou de Creston et Malivel. Cependant, dans le décor de ses meubles, comme dans celui des objets qui sortirent de son atelier Fouillen resta fidèle aux scènes du genre introduite dans le décor du meuble " à personnages " à la fin du XIXe siècle.
    Parmi les meubles produits, il faut citer ceux d'une salle à manger composée d'éléments assemblés par taquets (exposée au Musée départemental breton). L'atelier produisait surtout de petits objets décoratifs de bois ornés d'un décor pyrogravé et peint : boîtes, coffrets, médaillons au breton et à la bretonne, nécessaires de bureau, pendulettes, classeurs, etc.). Fouillen - dont le style peut certes nous paraître bien convenu - fut pourtant ici, semble-t-il, le créateur d'un genre. Cette production, elle-même parente des petits meubles de Plozévet, inspira d'autres fabricants : un procès opposa Fouillen à un imitateur peu scrupuleux.
    La Maison Fouillen travailla également le cuir (portefeuilles, porte-peignes) et le verre. L'atelier de bois, cuir et verre cessa de fonctionner et fut démoli au départ d'Hervé Patérour. Commença alors une période transitoire (v. 1935-1945) durant laquelle Fouillen peignit des biscuits fournis puis cuits par la Faïencerie Henriot. En 1945, Fouillen installa dans son atelier un four à céramique. Autonome, il put donner libre cours à son imagination ainsi qu'à son goût de l'expérimentation. Aussi, une grande originalité de décor d'abord, puis - surtout après 1950, de forme - marqua-t-elle son abondante production d'après-guerre.
    D'après Ph. Le Stum, " Paul Fouillen ", catal. Quimper, Trois siècles de faïences, 1990, p. 199 sq.

Epoque, datation

1930 : ca

Domaine

Mobilier domestique

Matière

Bois

Technique

Pyrogravé

Libellé

Bois sculpté, pyrogravé et peint

8,5

Profondeur en cm : 35

Description

Buffet à deux portes.
Sur la porte de gauche, deux hommes, de trois-quarts de profil, en costume traditionnel (chapeau, gilet, "bragou-braz", sabots). L'homme qui se trouve à l'arrière plan s'appuie sur deux cannes, celui qui est au premier plan sur une seule, qu'il tient dans la main gauche. Sa main droite est à hauteur de sa poitrine et il tourne la tête pour regarder derrière lui, une des femmes qu'ils viennent apparemment de croiser durant leur promenade (porte de droite).
Sur la porte de droite, deux femmes, elles aussi de trois-quarts de profil, en costume traditionnel (coiffe, tablier, sabots). La femme au premier plan, porte un parapluie sous son bras gauche, a les mains dans les poches de son tablier, et la tête penchée en avant. Celle à l'arrière plan, lui tient le bras droit et tourne la tête vers l'arrière pour regarder un des hommes qu'elles viennent de croiser. Symétrie des deux personnages qui se retournent et des deux autres qui continuent leur chemin.

Situation de l'objet

Non exposé