Rouen, le donjon ou « Tour Jeanne d'Arc » - Plaque photographique

Numéro d'inventaire

1984.2.1444.

Désignation du bien

Rouen, le donjon ou « Tour Jeanne d'Arc »

Désignation du bien

Plaque photographique

Auteur

LE CHAT André

  • NomLE CHAT
  • PrénomAndré
  • Biographie(Lorient, 14 janvier 1858 - Sotteville-lès-Rouen, 30 avril 1919)
    Issu d'une famille de négociants lorientais, André Le Chat (Lorient, 14 janvier 1858 - Sotteville-lès-Rouen, 30 avril 1919) fait de brillantes études à Paris. Diplômé de l'École Centrale, il devient ingénieur des arts et manufactures, sous-inspecteur des Chemins de fer de l'Ouest. Il épouse en 1897 une Quimpéroise, Virginie Alavoine (Quimper, 28 juillet 1860 – Quimper, 28 mai 1927) avec laquelle il aura deux enfants : Joseph (Paris, 2 septembre 1888 - Quimper, 12 janvier 1969) médecin à Quimper et Germaine (Paris, 28 juin 1892 - Carhaix, 25 octobre 1973), tous deux sans descendance. Nous savons qu’André et Virginie ont vécu à Auteuil (Paris 16e) où leurs enfants sont nés ; nous retrouvons leur trace à Sotteville-lès-Rouen en 1894 où André devait être en poste et où il est décédé en avril 1919.
    Les clichés sur plaque de verre réalisés par André Le Chat datent des années 1890 à 1919 ; ils montrent notamment l'attrait du photographe pour les chemins de fer (de par son métier d’ingénieur principal à la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest puis de l’Etat), pour l’architecture, le patrimoine, les voyages (Belgique, Suisse, Alsace, Lorraine, Normandie, Centre, Haute-Savoie, Bretagne…) et surtout pour les costumes traditionnels bretons. La famille ayant une résidence à Bénodet, de nombreux clichés y sont réalisés. Le fils Joseph, a pris le relai de son père à partir des années 1920. Quelques clichés réalisés avant-guerre témoignent d’une certaine insouciance (de nombreux portraits de famille ou d’amis, moins de patrimoine…)

Epoque, datation

1900-1910 : ca

Lieu de création

Rouen

Domaine

Plaque de verre / Négatif

Matière

Verre

Technique

Photographie

Libellé

Photographie dans du gélatino-bromure posé sur une plaque de verre

Mesures

Hauteur en cm : 9

; Longueur en cm : 12

Description

Vue du donjon de Rouen, et panneau d'affichage d'un projet de lotissement (lots rue du Donjon, "M. AVRAY architecte" à Rouen).
Ce donjon faisait partie du château construit en 1204 par Philippe Auguste. C'est dans ce château que se déroula le procès de Jeanne d'Arc et dans ce donjon que l'héroïne fut menacée de la torture en présence de ses juges mais c'est dans une autre tour, aujourd'hui disparue, qu'elle était enfermée.La tour Jeanne-d'Arc (ou « donjon » et anciennement « Grosse Tour ») était la tour maîtresse du château de Rouen construit par Philippe Auguste à partir de 1204. Cet imposant édifice est le seul vestige du château restant en élévation, le château ayant été démantelé à partir de 1591, à la fin des guerres de religion. Cette tour massive, de trente mètres de haut et de quatorze mètres de diamètre, est percée de rares et étroites ouvertures. Elle comprend trois étages qui avaient des fonctions bien définies.
La toiture en poivrière a été rajoutée lors des travaux de restauration, réalisés de 1866 à 1874 par l'architecte en chef de la ville Louis Desmarest, sur les avis de Viollet-le-Duc.

Utilisation / destination

Photographie

Situation de l'objet

Non exposé