"Voyage dans le Finistère" - Livre illustré

Numéro d'inventaire

1990.84.1.

Désignation du bien

"Voyage dans le Finistère"

Désignation du bien

Livre illustré

Auteur

CAMBRY Jacques

  • NomCAMBRY
  • PrénomJacques
  • BiographieJacques Cambry (1749-1807) est un écrivain breton et français, fondateur de l'Académie Celtique. Il fut d'abord prêtre pendant quelques années avant de devenir le précepteur Claude Denis Dodun, un directeur de la Compagnie des Indes. Après plusieurs voyages en Europe, il fut nommé Receveur Général des Etats de Bretagne, puis Commissaire des Sciences et des Arts. Ce poste lui permit de visiter des dépôts de biens confisqués à la noblesse et aux couvents dans le Finistère, sur lesquels il écrivit un rapport en 1799. Cette même année, il fut nommé administrateur du département de la Seine puis préfet du département de l'Oise par Napoléon. Etant très intéressé par l'histoire, la langue, la musique et la danse en Bretagne, il fonda avec Jacques Le Brigant l'Académie Celtique le 30 mars 1805, qu'il préside jusqu'à sa mort en 1807.

Epoque, datation

1794

Lieu de création

Brest

Auteur

SOUVESTRE Emile

  • NomSOUVESTRE
  • PrénomEmile
  • Biographie(Morlaix 1806 - Montmorency 1854)
    Charles-Emile Souvestre, plus connu sous le nom d'Emile Souvestre, romancier et écrivain. Né à Morlaix le 15 avril 1806, il fut destiné par son père (ingénieur des Ponts-et-Chaussées), à l'Ecole Polytechnique. Mais à la mort de celui-ci, il se décidait à faire à Rennes des études de droit. C'est là qu'il faut situer ses débuts dans la littérature. Il y rencontre Evariste Boulay-Paty et Turquety, est introduit par le premier à la revue nantaise "Le lycée armoricain" où il publie des poésies..., puis , gagne Paris, toujours étudiant, mais en quête de succès littéraires. Une pièce de Souvestre, "Le siège de Missolonghi" est acceptée aux Français, mais interdite par la censure politique qui voulait ménager la Turquie. Déçu, il regagne la Bretagne où l'appellent d'ailleurs de lourdes responsabilités familiales, après la mort de son frère capitaine au long-cours... Engagé à Nantes (dans la librairie Mellinet), il y séjourne de 1828 à 1831 et s'y marie après un premier veuvage... Fondateur avec sa femme, de plusieurs et éphémères revues, il s'associe ensuite avec son beau-frère pour diriger une école de formule pédagogique nouvelle, inspirée des méthodes anglaises et dite "Méthode Jacotot... " (ce qui nous vaut un ouvrage intitulé "Résumé de la méthode Jacoto"). Des divergences séparent bientôt les beaux-frères. Souvestre travaille successivement à Morlaix, Brest où il dirige "le Finistère", et Mulhouse, pour revenir, enfin, se fixer à Paris, où il va connaître cette fois le succès (1836). Il a commencé dans la "Revue des Deux -Mondes", la publication des "Derniers Bretons" que beaucoup regardent comme son chef-d'oeuvre. Pour la première fois, un écrivain tentait un portrait sans fard de la Bretagne et de ses habitants... Le succès en fut immense. Et même aujourd'hui, si l'on résiste un peu à l'expression romantique de cet ouvrage, il reste, avec le "Foyer breton", un classique de la littérature d'expression et d'inspiration régionales.
    La renommée littéraire d'Emile Souvestre devient alors d'autant plus grande qu'il écrit le plus souvent en publiciste, épris d'un idéal moral et politique. Opposant, de tendances sociales, sinon socialistes, sous la Monarchie de Juillet, il n'approuve pas plus certains des aspects de la Révolution de 1848 et de la IIe République, que la réaction bonapartiste... Un séjour en Suisse, où il enseigne, accentue en lui le développement de certaines idées puritaines et moralisatrices ; son ouvrage "Un philosohe sous les toits"qui en est le reflet, lui vaudra d'être couronné par l'Académie Française, mais persiflé par la critique pour ce "prix de vertu". On a pu écrire que "la meilleure veine chez lui est le provincialisme. Il célébra avec bonheur la Bretagne dans ses nombreux romans et ses livres de voyage ; le théâtre ne lui valut rien ; quant à ses ouvrages moralisateurs, le souci qu'il montre constamment de défendre les vérités de l'ordre moral nuit quelque peu à l'originalité ou à l'invention" (Grente, "Dict. des lettres françaises, XIXe siècle", Paris, Fayard, 1972). Il n'empêche qu'on ne peut nier le succès de ce dernier genre auprès d'un grand nombre de ses contemporains. On le félicitat "de mettre en honneur les vertus obscures, de remettre en honneur les affections familiales"...
    Souvestre, qui s'était consacré à sa carrière d'écrivain (on doit en excepter un poste de professeur à l'Ecole d'Administration de Paris en 1848), mourut subitement dans sa propriété de Montmorency le 8 juillet 1854.

Epoque, datation

1835

Lieu de création

Brest

Auteur

COME & BONETBEAU

  • NomCOME & BONETBEAU

Epoque, datation

1835

Lieu de création

Brest

Domaine

Livre illustré

Matière

Papier

Technique

Lithographie

Libellé

Papier et lithographie

Mesures

Hauteur en cm : 27,3

; Longueur en cm : 20,4

; Epaisseur en cm : 4

Description

Livre illustré écrit à l'origine par Jacques Cambry en 1794 puis revu et augmenté par Emile Souvestre en 1835. Le texte est orné de lithographies. Livre divisé en deux parties: la première concerne des villes du Finistère et la deuxième des thèmes spécifiques liés à cette région. Nombre de pages: 251 + 252 pages.

Bibliographie

Un chevalet sur l'Elorn - Landerneau, présence d'artistes

deux illustrations présentes dans le livre p.16 et 21

Situation de l'objet

Non exposé