Evangéline - Statuette

Numéro d'inventaire

1993.78.1.

Désignation du bien

Evangéline

Désignation du bien

Statuette

Auteur

NICOT Louis-Henri

  • NomNICOT
  • PrénomLouis-Henri
  • Biographie(Rennes, 12 février 1878 - 12 juillet 1944)
    Né à Rennes le 12 février 1878, Louis-Henri Nicot est le fils d’un entrepreneur (mention portée sur l’acte de naissance) qui deviendra briquetier à Vezin-le-Coquet, commune située à environ 6 kms du centre de Rennes.
    Son goût le porte très tôt vers les arts décoratifs. Il fait ses études artistiques à l’Ecole régionale des beaux-arts de Rennes sous la direction de Jules Ronsin, puis à l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris où il suit les cours d’Antonin Mercié.
    Vers 1910, il s'écarte un peu de la sculpture classique pour se tourner vers la Bretagne, et plus précisemment vers les origines de sa femme Jeanne-Marie Le Gallais, native de Langueux, commune voisine de Saint-Brieuc. Il créé alors les trois statuettes "Commérage", "Bretonne de Cesson" et "Bretonne de Saint-Brieuc". Il confie leur reproduction aux fonderies de bronze, matière noble.
    Mais très vite, il s'intéresse à l'art de la céramique qu'il travaille avec son ami Emmanuel Chabrier, talentueux céramiste dont l'atelier se situait à Issy-les-Moulineaux.
    Dès 1911 au Musée Galliera à Paris, il expose 4 statuettes en grès émaillé sorties de l'atelier de Chabrier :
    - Le groupe "Commérage" qui deviendra "Les trois commères" chez Jules Henriot en 1924 ou il sera au fil des ans décliné en 4 tailles (37, 29, 20 et 14 cm)
    - Une" Bretonne de Cesson" qui deviendra "La vieille femme à la Quenouille" chez Jules Henriot (3 tailles, : 50, 30 et 20 cm)
    - Une "Bretonne de Saint-Brieuc" qui deviendra "La vieille femme d'Yffignac" chez Henriot, éditée en une seule taille.
    - "Le mendiant"', sujet non breton.
    A la fin de l'année 1923, avec la complicité de Mathurin Méheut, il collabore avec la Faïencerie d'Art Breton à Quimper dirigée par Jules Henriot. De cette collaboration qui ne s'arrêtera qu'avec son décès le 12 juillet 1944, Louis-Henri Nicot donnera à la faïencerie de nombreuses statuettes et bustes à caractère breton ("Annaïck mam goz du Faouët", "Brodeuse de Pont-l'Abbé", "Eile Cueff dit Kaner Leon" en costume glazik, "Evangéline" costume de l'Ile-aux-Moines, "Jeune femme de Lesneven au marché", "Jeune femme de Plounéour-Trez au marché", "Homme au veau" en costume de St-Pol-de-Léon, "Paysanne au parapluie", "Trégorroise", "Tricoteuse au chat", "Vannetais au cochon", "Vieille femme au parapluie" costume du Faouët, "Vieille femme de Pontivy au chapelet", "Vieille femme de Pontivy fumant la pipe", "Vieille Paimpolaise au bâton", "Bigoudène", Madame Cueff" en costume de Pont-Aven, "Femme au capot' buste costume de Pontivy, "Vieille Paimpolaise").
    Louis-Henri Nicot ne se cantonne pas à représenter la Bretagne uniquement dans la céramique ; la pierre de kersanton et le bois font partie des matières dans lesquelles il s'exprime en réalisant plusieurs bustes et notamment dans le bois, une oeuvre maîtresse, "Le vœu à Saint-Yves" où une Bigoudène grandeur nature, agenouillée, présente un ex-voto (conservée dans la famille de l'artiste).
    Comme beaucoup de sculpteurs de cette époque, entre 1920 et 1939, il réalise ou participe à de nombreux monuments-aux-morts, 7 en Bretagne dont Guéméné-Penfao et Pleurtuit, 4 hors de la région, 1 en Allemagne ainsi que des plaques commémoratives à Rennes, à Paris (Invalides), etc.
    Il participe à l'exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris, en 1925 avec :
    - La Pergola de la Douce France
    - Deux statues, "L'offrande" et "Le Jardinier", exposé dans la galerire des marbres
    - La décoration d'une des deux escaliers du pavillon de la Bretagne "Ty Breizh".
    En 1937, à l'exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne, à Paris, il participe à la décoration du pavillon de la Bretagne" avec un grand groupe "La Bretagne entre Arthur et Merlin" qui décore la salle de la pensée bretonne.
    (D'après les renseignements donnés par Louis-Henri Nicot, petit-fils de l'artiste, juin 2017)

Epoque, datation

1933

Auteur

Faïencerie Henriot

  • NomFaïencerie Henriot

Epoque, datation

1933 : après

Lieu de création

Quimper

Domaine

Céramique

Matière

Céramique

; Faïence

Technique

Email monochrome

Libellé

Faïence monochrome blanche

Mesures

Hauteur en cm : 50

; Longueur en cm : 22.5

; Largeur en cm : 17

Description

Bretonne debout, en cape de deuil, porte le costume de l'Ile aux Moines. Debout, la tête légèrement penchée vers l'avant, elle maintient de ses mains le capuchon de sa cape de deuil. On devine sous cet élément une sorte de serre-tête décoré de dentelle,caractéristique du costume de cette île.
Monochrome blanc.

Bibliographie

La sculpture bretonne de Louis-Henri Nicot

  • Notes bibliographiques"La sculpture bretonne de Louis-Henri Nicot (1878-1944)", 2 vol. (Textes + catalogue des oeuvres) / Corbin (Gwenola).- Rennes : l'auteur, Septembre 1999.- Mémoire de maîtrise en Histoire de l'art, Université de Rennes II, sous la dir. de Mme Plaud-Dilhuit - Tamil 07482

vol.2, pp.105-106, N°52, repr.

"La sculpture bretonne de Louis-Henri Nicot (1878-1944)", 2 vol. (Textes + catalogue des oeuvres) / Corbin (Gwenola).- Rennes : l'auteur, Septembre 1999.- Mémoire de maîtrise en Histoire de l'art, Université de Rennes II, sous la dir. de Mme Plaud-Dilhuit - Tamil 07482

Exposition

La puissance et la grâce - Sculpteurs bretons 1900-1950 Château de Kerjean 28/03/1998 01/06/1998

  • Notes d'exposition"La puissance et la grâce - Sculpteurs bretons 1900-1950", Saint-Vougay - Château de Kerjean, 28 mars - 1er juin 1998

Situation de l'objet

Exposé