Colonie de vacances à Plougasnou, les colons de Saint-Pierre de Montrouge au vieux manoir de Tromelin - Plaque de projection

Numéro d'inventaire

2000.25.2.21.

Désignation du bien

Colonie de vacances à Plougasnou, les colons de Saint-Pierre de Montrouge au vieux manoir de Tromelin

Désignation du bien

Plaque de projection

Auteur

ANONYME

  • NomANONYME

Epoque, datation

1907-1908

Domaine

Plaque de verre / Négatif

Matière

Verre

Technique

Photographie

Libellé

Plaques de projection sur verre

Mesures

Hauteur en cm : 85

; Largeur en m : 100

Description

Lors d'un séjour dans une colonie de vacances, portrait collectif de jeunes garçons devant le manoir de Tromelin (16e siècle, deux bâtiments en retour d'équerre flanqués, dans l'angle extérieur, d'une tour circulaire à toit conique). Le groupe se trouve devant la façade sud percée d'une porte en accolade.
Certains enfants ont sur la tête le " béret bleu" qui était le signe distinctif porté par la vingtaine de pensionnaires de la colonie Saint-Pierre de Montrouge. A l'arrière-plan, une villa dominant la route.
Cette colonie de vacances était installée à Plougasnou où des patronages catholiques parisiens (Le Bon Conseil, puis Saint-Marcel et Saint-Pierre de Montrouge) organisaient chaque année des colonies de vacances, alternativement de garçons et de filles, dès la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle dans une villa de Kerlevenez. En 1907, un rapport indique que, depuis 1903, le patronage de Montrouge a organisé depuis 1903 cinq colonies de vacances à Plougasnou et décrit comment les colons contribuent à animer la localité.
"Il n'y avait pas deux jours que les Montrougiens étaient à Plougasnou que tous les Bretons les connaissaient déjà. On voyait les "bérets bleus" partout, sur la plage, dans la lande, sur les rochers, par les chemins creux, dans les vieux oratoires, à l'église. Leurs chansons résonnaient le long des routes. Les paysans, penchés sur la terre, se redressaient pour les regarder passer. D'autres embusqués derrière les haies, criaient : "Vive la Liberté !" D'autres encore, les jours de pluie, nous offraient le feu joyeux de leur grande cheminée pour nous réchauffer, le lait de leur petite vache pour nous réconforter et c'étaient de longues causeries dans la vaste pièce, près des lits clos finement sculptés."
(source Wikipedia, "Jeunes gens de France", F. Paillart (Abbeville), 1907. 1 vol. (366 p.) ; in-16 (BNF Gallica)

Situation de l'objet

Non exposé