Douarnenez - Le Port Rhu - Photographie
Numéro d'inventaire
2000.43.4.2.
Désignation du bien
Douarnenez - Le Port Rhu
Désignation du bien
Photographie
Auteur
NEURDEIN Louis-Antonin
- NomNEURDEIN
- PrénomLouis-Antonin
- Biographie(1846-après 1915)
Fils du photographe Jean César Neurdein, plus connu sous le pseudonyme de Charlet, les frères Neurdein ouvrent en 1863 à Paris, un établissement consacré à la photographie. Chacun a son rôle : Etienne s'occupe de l'administration de l'atelier et réalise des portraits. Louis-Antonin, effectue des voyages d'où il rapporte des vues d'édifices et de paysages. A partir de 1868, la Maison Neurdein diffuse des vues de France, d'Algérie, de Belgique, puis édite des cartes postales sous les marques 'ND. Phot." (1906), N.D. (1910-1913).
En 1884, Louis-Antonin Neurdein devient membre de la Société française de photographie et membre de la chambre syndicale de la photographie en 1886. Avec son frère Etienne, il obtient une médaille d'or à l'exposition internationale de la Société des Sciences et des Arts industriels.
Epoque, datation
1885-1888
Lieu de création
Douarnenez
Auteur
ND. Phot.
- NomND. Phot.
- BiographieFirme dirigée par Etienne Neurdein (1832-1918) et Louis-Antonin Neurdein (1846-1914), photographes, éditeurs et imprimeurs. - Utilisation de la marque "ND" à partir de 1885 et des marques "Neurdein frères" et "X phot." à partir de 1887. En 1915, la raison sociale devient "Neurdein", puis, de 1916 à 1918, "Neurdein & Cie".
La Maison parisienne (1863-1913) des frères Antonin et Etienne Neurdein qui consacra sous le sigle "ND. Phot." des séries de cartes postales (nombreux tirages jusque dans les années 20, trois logos se succédant sur des clichés inchangés). Les cartes postales continueront de circuler même après 1913 lorsque le successeur de Neurdein, Levy et fils ("LL") aura composé sous son propre nom une collection entièrement nouvelle.
En 1863, les deux fils de Jean César Neurdein (pseudo Charlet) ouvrent rue des Filles du Calvaire (puis rue des Filles Saint-Thomas, boulevard de Sébastopol, avenue de Breteuil) un établissement consacré à la photographie.
Reconnus pour leur habileté à reproduire les châteaux, églises et sites historiques, le ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts leur accorde le droit d'exploiter la collection du Service des Monuments historiques de 1898 jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Ce droit comprend l'entretien de la collection, le tirage et la mise en vente des épreuves obtenues à partir des clichés appartenant à l'Etat. Les frères Neurdein complètent également les fonds, photographiant les édifices classés. Les archives photographiques (médiathèque de l'architecture du patrimoine) conservent un millier de plaques de verre réalisées par les deux frères.
"La Maison Neurdein rencontre rapidement le succès de telle sorte que les frères associés sont obligés d’engager des photographes qui sillonnent pour eux la France, et bientôt le monde entier.[...]
Les épreuves sont reconnaissables à leur bandeau titre translucide aux lettres noires sur le négatif, et qui de ce fait apparaissent en blanc sur le positif, sur le bord inférieur de l’image. Le titre comprend toujours : un numéro de cliché, suivi du nom du lieu (ville, village), du titre détaillé de la vue, et enfin les initiales ND Phot ou X Phot. La signature est aussi imprimée sur le carton support. Les photographies des frères Neurdein illustrent de nombreux livres, périodiques et guides touristiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, notamment dans "Le Monde illustré" auquel ils collaborent régulièrement dès 1878. Cette réussite leur vaut de s’occuper de la gestion négatifs des monuments historiques, de 1898 à 1913 environ. Les monuments ne sont pas leur unique préoccupation, on leur connaît des photographies de reportages d’actualité, les grandes manœuvres navales de Brest en 1890. [...]
A partir de 1900, on assiste à la vulgarisation d’un nouveau média rendu possible par une nouvelle forme d’impression de la photographie : celle-ci va pouvoir voyager par la poste sous forme de cartes postales. Déjà les frères Neurdein s’étaient intéressés aux procédés de l’héliographie, de la photocollographie, de la phototypie, toutes techniques permettant la reproduction de clichés par l’imprimerie, et avaient édité des fascicules à l’aide de ces techniques, continuant ainsi les carnets souvenirs entièrement photographiques. Le fonds important de leurs négatifs, lié à la gestion des images des monuments historiques, fait qu’ils deviennent la principale maison éditrice de cartes postales, ce qui leur permet de réutiliser des négatifs dont la prise de vue est nettement antérieure à la date d’édition. La carte postale touche une clientèle plus large, elle est plus économique, par sa diffusion massive et sa production en série, que les photographies originales qui nécessitent nombre de manipulations laborieuses et minutieuses, de produits chimiques variés et coûteux, et enfin un personnel important.
En 1903, Antonin est devenu officier d’académie et trésorier de la chambre syndicale de la photographie, dont lui et son frère vont démissionner pour marquer leur opposition à l’action que celle-ci mène contre la vente des cartes postales dans les musées.
Antonin Neurdein s'annonce imprimeur éditeur en 1912, juste avant la lente dégradation de l’entreprise qui se confirme durant la première Guerre Mondiale. Leur dernier catalogue, "Catalogue illustré des clichés photographiques des archives de la Commission des Monuments Historiques", rédigé par Jules Roussel parait en 1913.
La maison est reprise en 1921 par Crété imprimeur éditeur, sous la marque Lévy & Neurdein. Rachat par la société C.A.P. soit Compagnie des Arts Photomécaniques en 1932, puis par Roger-Viollet dans les années 1970, appartenant, maintenant, à la ville de Paris."
Yves Lebrec (Source : http://yveslebrec.blogg.org/neurdein-freres-a117112230)
Epoque, datation
1885-1888
Domaine
Photographie
Matière
Papier photographique
Technique
Photographie
Libellé
Tirage photographique sur papier albuminé
Mesures
P, Hauteur en cm : 21
; P, Longeur en cm : 27,4
; C, Hauteur en cm : 33,7
; C, Longueur en cm : 40
Description
L'une des plus anciennes photographies de Douarnenez, prise avant le comblement de l'anse de l'Enfer. On y distingue, le long du quai, la cale Ouillac avant la construction du môle de l'Enfer (1891).
Utilisation / destination
Carte postale
Situation de l'objet
Non exposé
Facettes
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- ND. Phot.
- NEURDEIN Louis-Antonin
- Photographie
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