Le meunier, son fils et l'âne - Image populaire - Estampe

Numéro d'inventaire

2000.49.10.

Désignation du bien

Le meunier, son fils et l'âne

Désignation du bien

Image populaire

Désignation du bien

Estampe

Auteur

Magasins "A la belle indienne"

  • NomMagasins "A la belle indienne"

Lieu de création

Amiens

Auteur

PELLERIN

  • NomPELLERIN
  • BiographieLa maison ("Fabrique") Pellerin fut fondée à l'extrême fin du XVIIIe siècle (1796) par Jean-Charles Pellerin (1756–1836), fils de Nicolas, cartier à Épinal. Marchand cartier-dominotier (cartes à jouer et feuilles de jeux), il délaissa les productions classiques pour devenir « imagier ». Il reprit les techniques du bois gravé pour le dessin et du coloriage au pochoir en les associant à la presse de Gutenberg. Très vite, il devint fabricant, imprimeur-éditeur, et développa des secteurs nouveaux répondant à la demande d’alors, avec des images de sainteté puis des planches de soldats napoléoniens (imagerie napoléonienne). Devant leur succès et quand la censure le lui permettait, il édita les grandes batailles, l'épopée napoléonienne, des portraits de l’Empereur, suivies bientôt par l’illustration des contes de Perrault et des Fables de la Fontaine. En 1846, la maison Pellerin faisait travailler 40 ouvriers. Stimulée par la concurrence locale et régionale sous le Second Empire, elle sut évoluer et s'adapter au goût du public, en particulier enfantin.
    Dépôt de bilan le 05-06-1984 ; rachetée par la Société spinalienne de participation financière, elle devient l'Imagerie d'Epinal le 02-10-1984.
    Autres formes du nom : Imagerie Pellerin, Pellerin & Cie

Lieu de création

Épinal

Domaine

Estampe

Matière

Papier

Technique

Imprimés

Libellé

Impression couleur sur papier

Mesures

F, Hauteur en cm : 40

; F, Longueur en cm : 29,7

Description

Histoire du "Meunier, son fils et l'âne", illustrée par neuf images en couleurs. Sur la première vignette, un vieil homme (meunier) et son fils, prépare leur âne pour le vendre à la foire. Sur la deuxième vignette, les deux hommes ont lié l'animal par les pattes et le soulèvent. Sur la troisième vignette, un homme se moque de la façon dont le couple porte l'âne. Sur la quatrième vignette, le meunier et son fils posent et détachent la bête. Sur la cinquième vignette, le jeune homme est à dos d'âne et son père le suit à pieds. Sur la sixième vignette, ils échangent les rôles. Sur la septième vignette, les deux hommes croisent trois jeunes filles en costume traditionnel (coiffe, tablier) qui font remarquer au meunier qu'il n'est pas normal qu'il fasse le voyage à dos d'âne alors que son fils doit marcher. Sur la huitième vignette, les deux hommes sont tous deux sur l'âne et rencontrent deux autres hommes qui plaignent la pauvre bête de devoir supporter ses maîtres. Sur la dernière vignette, le meunier et son fils sont descendus et marchent à côté de leur animal. Ils croisent encore une personne qui leur fait encore une remarque. Il trouve malheureux que la bête se prélasse alors que ses maîtres doivent se fatiguer. Le vieil homme conclue en se promettant de ne plus en faire qu'à son idée.

Situation de l'objet

Non exposé