Signe de Terre. Peintures - Lesneven, 1979 - Affiche publicitaire

2015.11.16.

Signe de Terre. Peintures - Lesneven, 1979

Affiche publicitaire

PLUSQUELLEC Yves En savoir plus

• NomPLUSQUELLEC
• PrénomYves
• Biographie(Brest, 1938)
  Études au lycée de Brest ; suit parallèlement les cours pour scolaires à l'École des beaux-arts.
  Études de sciences naturelles à la faculté des sciences de Rennes.
  Enseignant- chercheur au département de géologie à l'Université de Bretagne-Occidentale à Brest.
  EXPOSITIONS COLLECTIVES ET PERSONNELLES
  • 1957, Salon de Brest et du Léon
  • Années 1960, galerie Saluden et La Cimaise à Brest
  • de 1971 à 1982, chapelle Saint-Joseph, Lesneven
  • depuis 1973, Salon de Camaret
  • 1974, 1976, 1978, Biennale de Saint-Brieuc
  • de 1975 à 1977, Salon de Guilvinec
  • 1978, Peintres et sculpteurs contemporains, Forum des Cholettes, Sarcelles
  • 1974, Soutien de l'art au Vieux Quimerc'h, 1974
  • 1977, Exposition itinérante des lauréats de la 4ème. Biennale de Saint-Brieuc, aux musées de Brest et de Morlaix
  • Août 1976, Signe de terre, Musée de Brest
  • 1990, Livres d'artistes, Bibliothèque municipale et Musée

1979

Sérigraphie F.A.D. En savoir plus

• NomSérigraphie F.A.D.
• BiographieSérigraphie de Lesneven

1979

Lesneven

Affiche

Papier

Sérigraphie

Impression en sérigraphie sur papier

Hauteur en cm : 38,5

; Longueur en cm : 54,5

René Le Bihan, ancien conservateur du musée de Brest, attentif depuis près de quarante ans à l’œuvre dessiné et gravé de Plusquellec présente ainsi le travail de l'artiste : « Alors que rien n’est représenté sur le papier noirci », écrit-il, « s’impose une idée de nature, le plus souvent évocation littorale ou vision de plage. Tantôt sable immense ouvert sur le blanc par le dynamisme oblique des touches, tantôt falaise ou muraille, écran noir nourri de crayon, dressé en arrière de triangles clairs (...) Le travail réfléchi d’Y. Plusquellec oscille entre le clos et l’ouvert, en quoi on reconnaît de longue date les fondements du paysage et par analogie, de l’esprit breton. Peu de fois en ce siècle, l’espace littoral – celui des falaises et des plages – a trouvé une expression aussi fine, une concentration aussi épurée. »
De la figuration plus littérale des paysages gravés à la fin des années 1970 et au début des années 1980 – entre autres une suite de vues de Camaret, amorce d’un équivalent finistérien des « Trente-six vues du Mont Fuji », d’Hokusai – jusqu’à l’évocation minimaliste du réel, le parcours est assez semblable à celui de Marie-René Chevallier-Kervern auprès de qui Yves Plusquellec se forma à la taille d’épargne sur linoléum. C’est dans cette technique qu’il exécuta en 1991 et 1992 une série d’estampes sur le thème du Vorhor, spectaculaire entaille dans les falaises de grès de Camaret, entre l’anse de Pen-Hat et la Pointe de Pen-Hir. Spectaculaire du moins jusqu’à son effondrement dans les années 1980 sous la poussée des eaux. Elles continuent depuis d’éroder cette masse qui inspira à Georges Lacombe une toile fameuse du Musée de Brest : Yves Plusquellec, artiste et géologue, ne pouvait qu’être fasciné par tel sujet, tellurique et pictural.
(Philippe Le Stum, « Nature de Graveurs », Catal. expo Musée départemental breton, 2015. p.12)

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1979

Non exposé