Le Passeur du Cap Horn - Quimper - Estampe

2019.15.3.

Le Passeur du Cap Horn - Quimper

Estampe

CHAUSSEPIED Mikel En savoir plus

• NomCHAUSSEPIED
• PrénomMikel
• Biographie(Quimper, 1936)
  Né en octobre 1936 à Quimper d’une famille d’architectes , Mikel Chaussepied commença ses études artistiques, entre 1955 et 1958, dans la toute récente Ecole des Beaux-Arts et Arts appliqués de Cornouaille - à laquelle a succédé l’actuelle Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne. Il les poursuivit à l’Ecole régionale des Beaux-Arts de Rennes, présentant comme « thèse de culture régionale » une étude en vingt lithographies sur une usine de conserves à Kérity-Penmarc’h , et obtint son diplôme national à Paris en 1960.
  Il commença d’exposer comme peintre en 1963, à Quimper. Cette première exposition fut suivie de nombreuses autres, personnelles ou collectives, à Nantes, Brest, Lorient, Rennes et Paris. S’étant initié à la taille-douce auprès de Roland Sénéca en 1972, il commença peu après d’exposer des gravures . En 1981, Soïchi Hasegawa l’invita pour exposer au Salon de la Jeune gravure contemporaine à Paris.
  Hormis ses lithographies exécutées à l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes et, plus récemment, des incursions dans la taille d’épargne, Mikel Chaussepied est essentiellement un graveur en taille-douce qui pratique et associe l’eau-forte, l’aquatinte et la pointe-sèche. Son oeuvre n’est pas exclusivement bretonne : elle reflète aussi la curiosité de cet artiste voyageur pour l’Irlande (The Slea Head wreck, Irlande), les Cornouailles anglaises (Boscastle, Cornwall), l’Australie (L’arbre foudroyé ; Les cygnes du Coorong), la Patagonie (Sur les canaux de Patagonie), le Canada, les Seychelles (La villa des Seychelles)... Le Finistère en est cependant le cadre le plus fréquent, et dans ce département quelques lieux de prédilection : l’île Molène, l’Elorn, qu’il observe de sa fenêtre du Relecq-Kerhuon, ou le Cap-Sizun, etc.
  Artiste figuratif, attentif au paysage naturel ou façonné par l’homme, Mikel est un lointain héritier des « dessinateurs de vue » qui arpentaient les départements français dans la première moitié du XIXe siècle, pour en recenser les différents aspects au cours de « voyages pittoresques et romantiques ». Il partage leur fascination - celle aussi d’un Henri Rivière - pour les prodiges géologiques de la presqu’île de Crozon ou du Cap. Il est leur continuateur et actualise leur regard, quand par exemple il grave tel aspect du Brest d’après la reconstruction (Brest, entre rêve et réalité).
  Philippe Le Stum, septembre 2014

2018

Estampe

Papier

Eau-forte

; Pointe sèche

Eau-forte et pointe sèche

G, Hauteur en cm : 14,9

; G, Longueur en cm : 20,9

; F, Hauteur en m : 26,4

; F, Longueur en cm : 32,1

Non exposé