Journée du Finistère - 10 octobre 1915 - Affiche

Numéro d'inventaire

1994.2.1.

Désignation du bien

Journée du Finistère - 10 octobre 1915

Désignation du bien

Affiche

Auteur

DEYROLLE Théophile

  • NomDEYROLLE
  • PrénomThéophile
  • Biographie(Paris 1844 - Concarneau 1923)
    Théophile Deyrolle fut l'élève, à Paris, des peintres Alexandre Cabanel et William Bouguereau. Il se lia d'amitié avec un autre élève de Cabanel, Alfred Guillou. Il s'installa à Concarneau peu après la guerre de 1870 et épousa Suzanne, la sœur de son ami. Il continua d'exploiter avec elle les parcs à huîtres créés par son beau-père, Etienne Guillou dit « le pilote ». A Concarneau, pris par son entreprise le matin, il peignait tous les après-midis.
    Il débuta à Paris au Salon des artistes français en 1876, avec « Après la pêche ». Il obtint une mention honorable en 1881, devient sociétaire en 1884, médaille de troisième classe en 1887, de deuxième classe en 1889, médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900.
    On connait de lui les portraits de son fils Etienne et de sa belle-fille Jeanne, des parents de Jean Deyrolle, ainsi qu'un charmant portrait de Jean Deyrolle enfant. Il peignait surtout des scènes pittoresques de la vie des paysans et marins bretons, ainsi que quelques paysages typiques d'Afrique du Nord.
    Après 1900, il décora des hôtels à Concarneau, à Beg-Meil et Bénodet. Ses œuvres sont conservées à Brest, Concarneau, Quimper, Pau (deu tableaux : « Retour du pardon de Fouesnant » et « Repos des glaneurs »), Morlaix, Dieppe, Vitré, Rochefort, Lille, Guingamp, Lorient...

    D'après le « Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs » et « Peintres de la Bretagne » de Denise Delouche.

    Avec son ami Alfred Guillou, ils constituèrent le noyau de ce qu'on appelle l'École de Concarneau. Son œuvre se caractérise par une recherche de l'anecdote et du pittoresque dans ses scènes bretonnes. Ses participations aux Salons étaient toujours remarquées. Les faïenceries quimpéroises acquirent certains modèles qu'ils reproduisirent sur les vases ou les plats, dans les années 1910-1930.

Epoque, datation

1915

Auteur

Imp. MONROCQ

  • NomImp. MONROCQ
  • BiographieImprimerie Paris
    Fondée en 1865 et éditeur d'estampes jusqu'en 1907. En 1870, les frères Monrocq remplacèrent la pierre lithographique par le zinc. Le successeur Gaillac-Monrocq fabrique des zincs de tous formats préparé pour la plume et le crayon, produits nécessaires pour la lithographie ; édite le "Manuel pratique de la lithographie sur zinc".
    (D'après "Collectionneur d'affiches" / Laurence Prod'homme (dir.), Rennes : éd. Apogée/Musée de Bretagne, 1996 ; p.274)

Epoque, datation

1915

Lieu de création

Paris

Domaine

Affiche

Matière

Papier

Technique

Lithographie

Libellé

Impression lithographique sur papier

Mesures

Hauteur en cm : 107

; Longueur en cm : 76,5

Description

Affiche de propagande patriotique pour la journée de collecte de fonds pour les soldats. Le 10 octobre 1915, journée de bienfaisance dans tout le département, furent mis en vente divers documents dont cette affiche ainsi qu'un album de seize pages illustrées.
L'affiche est illustrée par un couple de Bretons, leur garçon et leur bébé. L'homme, au centre, est en uniforme d'infanterie, il regarde au loin et donne la main à son fils. Sa femme est en costume de Fouesnant, elle porte son nourrisson dans ses bras et regarde son mari en souriant. Le fils tient le fusil de son père, lui aussi est en costume et regarde son père. Derrière eux, un marin, fusil dans le dos, brandit le drapeau français.

Au bas de l'affiche se trouvent deux poèmes patriotiques, un en breton de Frédéric le Guyader, l'autre en français d'Auguste Dupouy. Ils soulignent que défendre la France c'est aussi défendre la Bretagne et être Breton (« Gall ha Breizhad » ). Les voici :
« Dirag ar bed-oll, vid ar Vrô.
Soudarded Breiz, tud kalôn vad,
Tud kâlon crenv vel ann dèro,
Noz ha deiz a skullit ho goad,
Dirag ar Bed-oll, vit ar Vrô !
Hénor dèorc'h, Gall ha Breizad!
F. LE GUYADER »

« Soldats et Matelots que la patrie appelle,
Ils partent en chantant le front haut, le coeur fort,
Sachant bien que leur France à tous est maternelle,
Et qu'aux blessés du front elle offre sa tutelle,
Comme aux abandonnés du village et du port.
AUGUSTE DUPOUY »

Utilisation / destination

Patriotique

Situation de l'objet

Non exposé

Facettes

Cliquez sur un terme pour voir toutes les œuvres de nos collections associées à ce dernier.