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Vieille femme à la quenouille - Une commère - Statuette

Numéro d'inventaire

2011.22.20.

Désignation du bien

Vieille femme à la quenouille

Désignation du bien

Une commère

Désignation du bien

Statuette

Auteur

NICOT Louis-Henri

  • NomNICOT
  • PrénomLouis-Henri
  • Biographie(Rennes, 12 février 1878 - 12 juillet 1944)
    Né à Rennes le 12 février 1878, Louis-Henri Nicot est le fils d’un entrepreneur (mention portée sur l’acte de naissance) qui deviendra briquetier à Vezin-le-Coquet, commune située à environ 6 kms du centre de Rennes.
    Son goût le porte très tôt vers les arts décoratifs. Il fait ses études artistiques à l’Ecole régionale des beaux-arts de Rennes sous la direction de Jules Ronsin, puis à l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris où il suit les cours d’Antonin Mercié.
    Vers 1910, il s'écarte un peu de la sculpture classique pour se tourner vers la Bretagne, et plus précisemment vers les origines de sa femme Jeanne-Marie Le Gallais, native de Langueux, commune voisine de Saint-Brieuc. Il créé alors les trois statuettes "Commérage", "Bretonne de Cesson" et "Bretonne de Saint-Brieuc". Il confie leur reproduction aux fonderies de bronze, matière noble.
    Mais très vite, il s'intéresse à l'art de la céramique qu'il travaille avec son ami Emmanuel Chabrier, talentueux céramiste dont l'atelier se situait à Issy-les-Moulineaux.
    Dès 1911 au Musée Galliera à Paris, il expose 4 statuettes en grès émaillé sorties de l'atelier de Chabrier :
    - Le groupe "Commérage" qui deviendra "Les trois commères" chez Jules Henriot en 1924 ou il sera au fil des ans décliné en 4 tailles (37, 29, 20 et 14 cm)
    - Une" Bretonne de Cesson" qui deviendra "La vieille femme à la Quenouille" chez Jules Henriot (3 tailles, : 50, 30 et 20 cm)
    - Une "Bretonne de Saint-Brieuc" qui deviendra "La vieille femme d'Yffignac" chez Henriot, éditée en une seule taille.
    - "Le mendiant"', sujet non breton.
    A la fin de l'année 1923, avec la complicité de Mathurin Méheut, il collabore avec la Faïencerie d'Art Breton à Quimper dirigée par Jules Henriot. De cette collaboration qui ne s'arrêtera qu'avec son décès le 12 juillet 1944, Louis-Henri Nicot donnera à la faïencerie de nombreuses statuettes et bustes à caractère breton ("Annaïck mam goz du Faouët", "Brodeuse de Pont-l'Abbé", "Eile Cueff dit Kaner Leon" en costume glazik, "Evangéline" costume de l'Ile-aux-Moines, "Jeune femme de Lesneven au marché", "Jeune femme de Plounéour-Trez au marché", "Homme au veau" en costume de St-Pol-de-Léon, "Paysanne au parapluie", "Trégorroise", "Tricoteuse au chat", "Vannetais au cochon", "Vieille femme au parapluie" costume du Faouët, "Vieille femme de Pontivy au chapelet", "Vieille femme de Pontivy fumant la pipe", "Vieille Paimpolaise au bâton", "Bigoudène", Madame Cueff" en costume de Pont-Aven, "Femme au capot' buste costume de Pontivy, "Vieille Paimpolaise").
    Louis-Henri Nicot ne se cantonne pas à représenter la Bretagne uniquement dans la céramique ; la pierre de kersanton et le bois font partie des matières dans lesquelles il s'exprime en réalisant plusieurs bustes et notamment dans le bois, une oeuvre maîtresse, "Le vœu à Saint-Yves" où une Bigoudène grandeur nature, agenouillée, présente un ex-voto (conservée dans la famille de l'artiste).
    Comme beaucoup de sculpteurs de cette époque, entre 1920 et 1939, il réalise ou participe à de nombreux monuments-aux-morts, 7 en Bretagne dont Guéméné-Penfao et Pleurtuit, 4 hors de la région, 1 en Allemagne ainsi que des plaques commémoratives à Rennes, à Paris (Invalides), etc.
    Il participe à l'exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris, en 1925 avec :
    - La Pergola de la Douce France
    - Deux statues, "L'offrande" et "Le Jardinier", exposé dans la galerire des marbres
    - La décoration d'une des deux escaliers du pavillon de la Bretagne "Ty Breizh".
    En 1937, à l'exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne, à Paris, il participe à la décoration du pavillon de la Bretagne" avec un grand groupe "La Bretagne entre Arthur et Merlin" qui décore la salle de la pensée bretonne.
    (D'après les renseignements donnés par Louis-Henri Nicot, petit-fils de l'artiste, juin 2017)

Epoque, datation

1ère-moitié XXE

Auteur

Faïencerie Henriot

  • NomFaïencerie Henriot

Lieu de création

Quimper

Domaine

Céramique

Matière

Terre

; Faïence

Technique

Polychromie

Libellé

Faïence polychrome

Mesures

Hauteur en cm : 21

; Longueur en cm : 8,5

; Largeur en cm : 8

Description

Statuette en faïence polychrome en pied. Elle représente une vieille Bretonne en costume traditionnel (Côtes- d'Armor), vêtue d'une coiffe, d'un tablier rayé, d'une jupe et elle porte des sabots. Les mains jointes, elle s'appuie sur une canne. Elle a une quenouille à ses pieds.

Utilisation / destination

Décorative

Situation de l'objet

Non exposé