La lecture

2017.6.1.

La lecture

TRAYER Jean-Baptiste Jules En savoir plus

• NomTRAYER
• PrénomJean-Baptiste Jules
• Biographie(Paris, 20 août 1824 – Paris, 1er janvier 1909)
  Fils d’un peintre paysagiste (Joseph Jean Trayer, Metz, 1795 – Paris, 1847), Jean-Baptiste-Jules fut d’abord élève de son père, puis celui de Julien Lequien à l’Académie Suisse de Paris. Il exposa au Salon, à partir de 1847, des peintures de genre et d’Histoire ("La Dernière grappe" et "Le Panier vide", 1847 ;" Le Dernier regard", 1848 ; "Shakespeare écoutant la lecture et la critique d’une de ses pièce"s, 1850 ;"Léonard de Vinci au milieu de ses élèves", 1852 ; "La Liseuse et Jeune fille cousant", 1853). Maxime Du Camp salua son talent, comme Théophile Gautier, qui dans "Les Beaux-Arts en Europe" (1855) commente longuement ses envois au Salon : « Si nous souvenirs sont fidèles, M. Trayer a débuté au Salon en 1850-1851 par un "Shakspeare (sic) à la taverne", dont le mérite attira notre attention. M. Trayer n’a pas menti aux espérances qu’il faisait naître, mais il semble avoir quitté les sujets épisodiques et fantasques pour rendre la vie réelle dans ses côtés humbles, familiers et doux : "L’Atelier de couture", une Mère, "le Bain de pieds" (…) » (p. 92-94).
  Les sujets bretons apparurent chez Trayer en 1857, dans deux envois au Salon : "La Retenue, élève de l’école supérieure de Quimperlé" et "Intérieur d’un marché aux grains, jour de grand marché (Finistère)". Ils furent nombreux ensuite tous empruntant leur cadre et leur sujet à des localités de la Cornouaille finistérienne : "La Gardeuse d’enfants à Quimperlé" (Salon de 1866) ; "La Marchande de crêpes, jour de marché à Quimperlé" (Salons de 1866 et 1867) ;" Les deux Sœurs, Quimperlé" (1869) ; "Kéménéred de Pont-Aven" (1872), "Marché aux chiffons dans le Finistère" (1886, Musée des Beaux-Arts de Quimper), etc.

1884

Dessin

Papier bristol

Aquarelle

Aquarelle sur bristol

Hauteur en cm : 44

; Longueur en cm : 33

Dans cette aquarelle, Trayer reproduit avec finesse et précision un intérieur dans lequel la présence d’une chaise indique, plutôt qu’une localisation rurale, le contexte d’une petite ville cornouaillaise. Les costumes, les collerettes, les coiffes, sont décrits avec exactitude. Il sont ceux de la région de Fouesnant. La jeune femme commente pour les deux fillettes une image populaire colorée, telles qu’en diffusaient, par le biais du colportage, les ateliers de Rennes, de Dinan ou d’Épinal.

Non exposé