Chaise à décor néo-celtique - Chaise

2019.23.4.1. et 2.

Chaise à décor néo-celtique

Chaise

PHILIPPE Jacques En savoir plus

• NomPHILIPPE
• PrénomJacques
• Biographie(Guingamp 1896 - Rennes 1958)
  Jacques Philippe, "sculpteur-décorateur", avait établi à Rennes, en 1925, son "atelier d'art celtique", exécutant "sur demande" "ensembles d'art celtique, salle à manger, studio, ensemble de bureau". Outre la production de mobilier civil, une part de son activité fut consacrée au meuble liturgique (Grand Séminaire de Saint-Brieuc, chapelle de l'asile Saint-Alexis à Noyal-sur-Vilaine, etc.). Il était considéré dès le milieu des années Vingt comme un précurseur des efforts de renouveau du mobilier régional. Gaston Sevrette consacrait en 1924, dans La Bretagne touristique, un article à ce "novateur" ; James Bouillé, en 1925, dans la même revue, présentait ce "rénovateur du mobilier breton", tandis qu'en 1928 le premier numéro de Kornog, la revue de l'"Unvaniez ar Seiz Breur", l'évoquait en ces termes : "Puis vinrent James Bouillé, Jacques Philippe, Jeanne Malivel qui commencèrent à dégager des broussailles qui les entouraient les principes de l'art breton et à jeter la première base d'un art nouveau. Les premiers prenaient leur inspiration dans les décors celtiques renouvelés...".
  Dans sa production, Jacques Philippe, non seulement abonde en variations sur le tracé géométrique, mais des lignes courbes y décrivent des arabesques aussi variées que celles de l'art oriental. Jacques Philippe a su très ingénieusement allier le goût moderne à l'idée celtique.
  Il travailla avec René-Yves Creston et Mathurin Méheut, et exécuta des meubles d'après leurs dessins. Il réalisa pour la manufacture Henriot plusieurs faïences aux décors en relief, inspirées de son travail sur bois, comme un bénitier surmonté d'une croix celtique.

1949

Mobilier domestique

Bois

Sculpture

; Paillé

Chêne sculpté, assise paillée

Hauteur en cm : 122

; Longueur en cm : 42

; Largeur en cm : 47

Chaise de salle à manger à décor néo-celtique (oiseau fantastique), celui-ci manifestement inspiré par l’ornementation irlandaise : l’artiste rennais, comme les Seiz-breur James Bouillé ou Xavier de Langlais, considère, selon l’injonction formulée en 1907 par le régionaliste François Vallée, qu’un artiste breton peut légitimement faire sien l’héritage formelle de toutes les nations celtes.

Non exposé